L’année du crédit immobilier sera-elle prolongée ?

La précédente année a compté un nombre considérable de crédits immobiliers contractés, ce qui a augmenté conséquemment le taux d’emprunt recensé chez les entités correspondantes. Ce périple va-t-il se poursuivre pendant cette nouvelle année ? Éclairage.

Une quantité de contrats immobiliers montant en flèche jusqu’au milieu de l’année 2017

Une montée en flèche des transactions réalisées a été constatée depuis le baromètre LPI-SeLoger, elles sont allées jusqu’à plus de 900 000 durant l’année passée, c’est-à-dire un accroissement atteignant de près les 20 %. Pendant les premiers mois, les acheteurs se sont multipliés considérablement (près de 3 millions) tandis que le moral immobilier semblait quant à lui ne pas être au mieux de sa forme avec 2 millions de vendeurs, la preuve d’une défaillance en rapport avec l’offre et la demande. Ce qui entraîne évidemment la hausse des prix qui accompagnait la baisse des taux immobiliers a engendré une suffocation vers la fin de 2017. Pour reprendre les mots de Michel Mouillart, professeur d’économie, cette nouvelle année n’est pas une année de « récession », c’est une année d’« atterrissage en douceur ». Actuellement, la majorité des Français ont opté pour un comparateur de banque en ligne pour leur permettre de choisir la banque qui répondra le plus à leurs besoins. Et 2018 devrait voir de nouveaux emprunteurs se diriger vers ce type d’outil en ligne en vue de pouvoir souscrire des crédits à des taux encore très avantageux.

Commencement de la nouvelle année marqué par l’immobilisme

Étant en tête des experts en crédit à la consommation et un acteur influent du courtage, Empruntis affirme que les taux de crédit immobilier pourraient légèrement hausser de 0,2 point et les coûts de l’immobilier métropolitain augmenter de seulement 1 %. Par ailleurs, le projet de loi de finances 2018 a participé notablement dans le découragement des professionnels et acquéreurs du secteur immobilier. Des décisions comme la loi sur l’évolution du logement et l’aménagement numérique ainsi que l’abolition annuelle de l’assurance-emprunteur sont également des facteurs qui ont mené vers une situation d’immobilisme depuis le début de cette année 2018.

Accroissement raisonnable des taux immobiliers

Pour les premiers six mois de cette année, Cafpi, mandataire en crédits et prêts immobiliers, perçoit seulement 2 % de taux fixe sur les 20 prochaines années. L’accroissement est très lent puisqu’en début 2018, ce taux était à peine à un peu plus de 1%. Cette hausse est considérée comme « Limitée mais constante », enfin jusqu’à présent. Dans le cas d’une inflation, les entités bancaires présagent déjà des solutions radicales, pour la Banque centrale européenne, l’augmentation de son taux directeur. La Cafpi affirme également que même les prêts sur 10 et 15 ans stationneront sur ce penchant. Les coûts de l’immobilier, quant à eux, continueront d’être élevés malgré une hausse aux angles plus arrondis.
D’après une enquête menée par ING Direct, l’achat d’un logement est perçu par 73% des personnes interrogées comme une « décision financière intelligente ». En France donc, la décision d’achat de biens immobiliers reste une décision phare dans l’existence de chaque citoyen. Il faut également convier à parler du besoin de l’assurance-emprunteur car dans la majorité des cas, l’emprunt bancaire y est associé malgré les décisions d’abolition de celui-ci. D’ailleurs cette décision de résiliation affecte directement les banques et les modère dans la contraction de nouvelles transactions, puisque l’assurance-emprunteur est aussi pour elles une source non négligeable d’intérêt financier, ce qui les oblige à mener un combat contre cette abolition.