La remise des dossiers est une étape incontournable dans la perspective d’une demande de prêt immobilier. La constitution de ces documents prend du temps et requiert de réunir de nombreuses pièces. Cet article donne quelques astuces pour monter le dossier de manière à obtenir un crédit immobilier.
Dossier de crédit immobilier : les pièces justificatives
La plupart des établissements bancaires exigent les pièces justificatives dans le montage du crédit immobilier. Ce document de prêt immobilier comprend un tas de pièces administratives concernant l’emprunteur. Parmi ces documents, il y a la carte d’identité ou le passeport, le livret de famille ou encore le certificat de résidence de moins de 3 mois (quittance de loyer, factures d’eau et d’électricité…).
S’il s’agit d’un salarié, la banque exige les derniers relevés de compte. Ceux-ci serviront particulièrement à estimer la capacité d’endettement ainsi que le reste à vivre. En plus de cela, l’établissement bancaire détermine si le compte est en découvert bancaire au cours des trois derniers mois (solde négatif).
En cas de découverts fréquents, la banque refusera le prêt. Afin de rassurer la banque, il est aussi judicieux de lui fournir les dossiers liés aux éventuels crédits en cours. Ces derniers concernent les tableaux d’amortissement indiquant les mensualités qui restent à payer.
Constituer son apport personnel ou son épargne
Pour rassurer la banque sur la capacité de remboursement, il est recommandé d’appuyer le dossier de prêt immobilier avec l’épargne ou l’apport personnel. Celui-ci correspond aux fonds propres qui ne proviennent pas du crédit immobilier. Il peut être, entre autres, l’épargne (livrets, PEL, CEL…).
Par exemple, si l’emprunteur est titulaire d’un plan épargne logement (PLE) ou d’un compte épargne logement (CEL), il bénéficiera d’un prêt à taux attractif. L’apport personnel peut aussi concerner un héritage, une donation reçue ou un prêt familial. En outre, si l’emprunteur dispose d’une épargne importante, le risque de défaut de paiement pour la banque sera sécurisé.
En effet, on pourra utiliser les liquidités pour payer les mensualités. Dans tous les cas, l’apport personnel ou l’épargne peut servir d’apport pour le crédit. Généralement, l’établissement bancaire exige un apport minimal de 10 %. Cela permet de couvrir au moins les frais de garantie ainsi que les frais de notaire.
Les autres informations à ne pas oublier
Avant d’accorder un prêt immobilier, la banque observe la situation professionnelle de l’emprunteur pour définir le risque de non-remboursement. Ainsi, pour montrer la stabilité des revenus, il est conseillé de présenter au banquier un contrat de travail de type CDI et une attestation de travail.
Celle-ci justifie que le salarié exerce la même activité depuis au moins deux ans. Il est aussi important de tenir compte d’un autre élément, à savoir la validation de la période d’essai et l’ancienneté professionnelle. À noter que certains établissements bancaires refusent de financer des profils, dont la période d’essai n’est pas concluante.
Par ailleurs, l’emprunteur pourra choisir les meilleures conditions et le meilleur taux en faisant un petit tour des banques ou en consultant un comparateur de prêt hypothécaire. Cela a pour objectif de payer le moins d’intérêts possible surtout si l’échéance est à long terme.