L’investissement locatif est un moyen efficace de se constituer un patrimoine immobilier et de générer des revenus complémentaires. Pour garantir la rentabilité de votre investissement, il est essentiel de bien choisir son logement, sa stratégie d’investissement et de financement, mais aussi le type de bail à mettre en place. Dans cet article, nous allons vous expliquer les différentes options qui s’offrent à vous et leurs implications sur votre projet immobilier.
Les différents types de baux pour un investissement locatif
Avant de signer un contrat de location avec un futur locataire, il faut d’abord déterminer quel bail choisir pour votre projet d’investissement locatif. Voici les principaux types de baux existant :
- Le bail d’habitation non meublée : c’est le contrat de location classique pour un logement vide. Sa durée minimale est de 3 ans pour un bailleur individuel et de 6 ans pour une société civile immobilière (SCI).
- Le bail d’habitation meublée : ce type de bail concerne les logements équipés de mobilier et de matériel nécessaire à la vie quotidienne. Sa durée minimale est d’un an, renouvelable tacitement, ou de 9 mois dans le cas d’une location étudiante.
- Le bail commercial : il s’adresse aux locataires souhaitant exercer une activité commerciale, artisanale ou industrielle dans le logement. Sa durée minimale est de 9 ans, mais un bail dérogatoire d’une durée maximale de 3 ans peut être mis en place.
- Le bail professionnel : il concerne les locataires exerçant une activité libérale ou indépendante. Sa durée minimale est de 6 ans.
Les critères à prendre en compte pour choisir le bon bail
La rentabilité de l’investissement
Le type de bail choisi peut influencer la rentabilité de votre investissement locatif. En effet, les loyers perçus pour un logement meublé sont généralement plus élevés que ceux d’un logement non meublé. De même, les baux commerciaux ou professionnels peuvent offrir des loyers plus intéressants et des charges récupérables plus importantes
Les contraintes légales et fiscales
Chaque type de bail est soumis à des règles spécifiques en matière de droits et d’obligations des parties, de révision des loyers, de résiliation anticipée, etc. De plus, le régime fiscal applicable aux revenus fonciers varie selon le type de location (meublée ou non meublée) et la nature du bailleur (personne physique ou société).
La flexibilité et la gestion locative
Le choix du bail est également crucial pour déterminer le niveau de flexibilité et de contrôle dont vous disposerez en tant que propriétaire bailleur. Par exemple, un bail meublé offre une durée d’engagement plus courte, ce qui peut être intéressant si vous souhaitez récupérer votre logement à moyen terme ou adapter votre stratégie d’investissement en fonction de l’évolution du marché.