La rentabilité d’un bien immobilier n’est pas seulement basée sur les revenus locatifs. La rentabilité est le tout premier facteur d’évaluation sur lequel tout investisseur s’appesantit lors de l’achat d’un bien immobilier en vue de le louer. Cet investissement immobilier qu’il soit intéressant ou pas prend en compte plusieurs autres facteurs.
Comment calculer le rendement locatif brut ?
La notion de rentabilité est très simple à cerner en matière d’immobilier. Lorsque vous souhaitez effectuer un achat d’appartement neuf sur Toulouse par exemple, la détermination de la rentabilité est constituée du rapport des revenus locatif annuel sur le prix d’achat de l’habitation. À titre illustratif, un bien immobilier acquis à 100 000 € et qui vous permet d’en tirer annuellement un revenu locatif de 6 000 € vous offre un rendement locatif brut de 6 %. Cet indice brut est un premier élément qui vous permet d’apprécier la productivité de votre placement.
Ce calcul est juste estimatif, car si on devait tenir compte de tous les paramètres notamment les dépenses liées à l’achat de la maison, on obtiendrait un rendement largement plus petit. Du taux de rendement locatif brut il est facile de déterminer le taux de rendement locatif net.
La détermination du rendement locatif net
À ce niveau, il faut tenir compte de toutes les charges concernant la possession et la bonne gestion de l’habitation. Il existe évidemment d’autres dépenses qui viennent gonfler le coût d’achat de la maison comme le coût du crédit, les frais de notaire. Il faut aussi inclure des éléments comme les droits d’enregistrement, la TVA et autre pour obtenir le rendement brut net. Le taux de rendement net doit donc inclure frais d’entretien et charges de copropriété.
Les frais de gestion viennent aussi s’ajouter surtout lorsqu’une agence immobilière intervient dans le processus. D’autres éléments entrent en ligne de compte comme la taxe foncière non récupérable sur le locataire. Il faut aussi considérer les frais d’assurance et autres qui viennent également augmenter les dépenses de gestion. Au total, l’ensemble des frais peut rapidement atteindre la barre des 20 à 30 de la valeur locative. En ajoutant toutes ces charges annuelles, la rentabilité nette baisse forcément.
La rentabilité nette d’impôt sur vos placements s’obtient en enlevant les impôts basés sur les loyers imposables. Il faut aussi enlever l’impôt sur le revenu basé sur les valeurs locatives nettes qui correspondent au taux de contribution marginale.